samedi 15 juin 2019

Banjo est enfin dans Smash, et je ne m'en suis toujours pas remis.

Banjo et Kazooie viennent d'être annoncés pour Super Smash Bros. Ultimate.

Malgré toutes mes raisons de penser que ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils arrivent dans le jeu, malgré le fait que tous les signes portaient à croire qu'il n'y avait absolument aucun moyen qu'ils ne finissent pas en DLC, je ne voulais surtout pas espérer, de peur que la déception me frappe comme un camion-benne.

Ça fait plus de 15 ans que le monde entier les attend patiemment, priant à chaque nouveau titre que la surprise nous tombe dessus, qu'un trailer sorte de nulle part et qu'un bruitage familier retentisse ou qu'un Jiggy tombe du ciel pour nous faire réaliser que ça y est, Banjo est enfin à la maison. Mais rien. Jamais rien.

Après l'annonce des personnages de Dragon Quest en intro du Direct de l'E3 (une annonce qui n'a l'air de satisfaire que moi alors que l'inclusion de 4 personnages différents est un coup de génie continuant la philosophie du Everyone is Here en représentant l'entièreté de la franchise comme avec Persona), mon bon sens m'a dit de ne plus m'attendre à rien. Sauf que non. La surprise est tombée.

Et maintenant que Banjo est vraiment là, maintenant que ce rêve est enfin réalisé... Je n'ai clairement pas intérêt à me réveiller.

dimanche 31 mars 2019

Q1 2019: Résumé d'un début d'année chargé

J'ai rarement autant bossé comme un taré que depuis le début de cette année. Il se trouve que faire des dossiers et envoyer des mails n'est pas ma spécialité, et apparemment, ça me prend bien plus de temps et d'énergie que ce que je pensais.

Je n'ai eu aucun temps pour écrire, ou faire quoi que ce soit sur le plan artistique d'ailleurs. Alors pour me libérer un peu l'esprit et faire une pause quand le boulot commençait à me prendre le chou, j'ai coché un nombre incroyable de cases dans ma liste de films à voir, et j'ai profité des sorties récentes du jeu vidéo tout en me relançant certains titres que j'ai déjà retourné 40 fois.

2019 commence ultra fort avec pas mal de pures tueries dès ses premiers mois, et si la très longue liste de sorties ne suffisait pas déjà, les annonces continuent de s'empiler entre Link's Awakening, Super Mario Maker 2, Astral Chain, ou encore Cadence of Hyrule (qui s'est instantanément propulsé dans le top 3 de mes attentes). C'est à la fois merveilleux et terrifiant, et je pense que l'inondation est loin d'être terminée.

C'est donc pour cette raison que j'ai décidé de faire un bilan de ce début d'année, de prendre un peu de recul pour voir où on en est pour le moment. Cela me permet de parler de trucs bien cools, de faire une pause méritée et me remettre à écrire, et de me mâcher un peu le travail pour l'Essentiel de 2019 qui va être bourré à craquer. C'est tout bénef dans absolument tous les sens, ça me plait.

J'ai joué à pas mal de choses pendant ce premier trimestre, alors voyons un peu ce que ça vaut.


mercredi 23 janvier 2019

L'Essentiel de 2018

Nous y voila. 2018 touche enfin à sa fin... Nom de Zeus, j'ai cru que ça n'en finirait jamais.

Non pas que j'ai eu une année horrible, au contraire, j'ai beaucoup avancé ces quelques derniers mois et je suis assez fier de la direction que je prends autant personnellement que professionnellement. Je me bats beaucoup pour faire avancer mes projets, et je n'ai jamais ressenti une telle motivation à me lever le matin et défendre mon art, ce qui fait un bien fou.

Mais bordel, 2018 a semblé durer trois fois plus longtemps que d'habitude. C'est franchement déroutant, et mettre ça en contraste avec le sentiment affreux que les trois dernières années sont passées beaucoup trop vite me fait un effet chelou. D'un autre côté, comme le temps m'a semblé beaucoup plus long, j'ai aussi pu rattraper énormément de jeux qui étaient sur ma liste, et j'ai pu profiter du nombre incroyable de nouveautés de qualité qui nous est encore tombé dessus.

Je n'aurais jamais pensé que 2018 pouvait rivaliser avec le niveau de pures tueries de l'année passée, mais elle a su continuer sur sa lancée avec des jeux si nombreux que je n'ai carrément pas eu le temps de tous les essayer, ce qui explique l'absence de certains d'entre eux dans cet article.

Quant à 2019... Disons juste qu'elle semble déjà prête à continuer la série de victoires de ses prédécesseurs, puisque alors que rien n'est encore sorti quand j'écris ses mots, les annonces des prochains mois vont plus que suffire pour remplir trois essentiels entre Resident Evil 2, Kingdom Hearts 3, Devil May Cry 5, Catherine: Full Body, Animal Crossing, Yoshi's Crafted World, Shovel Knight: King of Cards, Fire Emblem: Three Houses, Sekiro: Shadows die Twice, Team Sonic Racing, Control, CTR: Nitro Fueled, Rage 2, Psychonauts 2, Luigi's Mansion 3, DOOM: Eternal, et beaucoup d'autres que j'oublie surement ou qui n'ont pas encore de date de sortie comme Metroid Prime 4, Death Stranding, ou Ghost of Tsushima.

C'est beaucoup. Vraiment beaucoup. J'adore les jeux vidéos.

Bref, avant de baver plus longtemps sur l'année de fou qui arrive, j'ai beaucoup de choses à dire sur beaucoup de titres, alors parlons un peu de ce qui a fait de 2018 une année assez impressionnante pour le jeu vidéo.

Bienvenue dans mon Essentiel de 2018.


samedi 22 décembre 2018

"Spider-Man: Into the Spider-Verse": Being Spider-Man

J'avais 6 ans quand Spider-Man 2 est sorti au cinéma, et au delà du fait que dire ça me donne l'impression d'être un bébé, je me souviens que le film avait eu un effet de dingue sur moi.

Presque 15 ans après sa sortie, dans un monde dominé par le MCU, Spider-Man 2 est toujours l'un des mes films de super-héros préférés, voire éventuellement l'un de mes films préférés tout court, et définitivement l'une des plus grandes œuvres de Sam Raimi à mes yeux.

Raimi aurait pu se contenter de ses effets révolutionnaires accompagnés de son œil virtuose pour le cadrage et la construction de l'action, mais il a réussi à aller plus loin grâce à son étude en profondeur du personnage de Peter Parker.

J'étais clairement un peu jeune pour comprendre la plupart des incidents de la vie de Peter, que ce soit ses problèmes de loyer, ses histoires au Bugle, et une bonne partie des nuances de toutes les merdes qui lui tombent dessus, et si je m'intéressais principalement au fait que c'est quand même franchement cool de le voir se balancer dans New York et taper sur des méchants super funs, je me suis identifié à son combat et au dilemme de sa double identité.

Spider-Man 2, probablement dû au fait qu'il est un excellent film, m'a fait ressentir pour la première fois l'âme de Peter Parker du haut de mes 6 ans, et a provoqué le début de mon obsession pour le personnage.

Aujourd'hui, alors que je suis un petit jeune de 20 ans, Spider-Man: Into the Spider-Verse a réveillé quelque chose en moi... Quelque chose qui a relancé mon obsession de plus belle.

Aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu être Spider-Man.


vendredi 26 octobre 2018

Super Smash Bros. Ultimate: Construire un jeu

Depuis l'incroyable Direct du 8 Août, je n'arrête pas de penser à Super Smash Bros. Ultimate.

Je carbure au Ultimate, je respire au Ultimate, je vis le Ultimate. Parfois, je me retrouve à pouffer dans mon coin juste parce que je repense à la hype d'une annonce ou d'un trailer, et finis par réécouter tous les morceaux de musique en preview sur le site et remater toutes les vidéos de présentation disponibles sur leur blog.

Je considère être quelqu'un de plutôt patient. A partir du moment où c'est constructif, où je n'ai pas l'impression de tirer sur la corde, je peux attendre plusieurs mois sans problème.

Mais en même temps, qu'est-ce que j'aime trépigner d'impatience. J'ai l'impression d'être un gosse qui attend Noël, et d'une certaine, étrange manière, ça me fait me sentir un peu libre. J'aime me mêler à la hype et me laisser complètement faire pour alimenter la flamme quand je suis excité par un jeu ou un film, et quand je me retrouve face à quelque chose qui m'obsède complètement, je fonce tête la première dans mon euphorie.

Dans le cas de Ultimate, le niveau de hype est absolument explosé. Cela fait des années que je ne m'étais pas retrouvé à ce point obnubilé par un jeu, depuis Super Smash Bros. Brawl je crois.

Qu'est-ce qui fait la hype de Smash Bros Ultimate ? Pourquoi est-ce que Sakurai est si fort pour nous embarquer dans son délire ? Ultimate me fascine, avec son marketing et son ambition complètement fous, et je dois avouer que l'attente sait être aussi divertissante qu'insupportable.

Alors... Puisque je vais de toute façon me focus à fond sur le jeu... Allons explorer un peu ça ensemble.

vendredi 18 mai 2018

Un An (et quelques mois) de Nintendo Switch

L'autre nuit, alors que j'étais tranquillement installé dans mon lit en train de jouer à Bayonetta 2 sur une console portable en buvant du jus de pamplemousse, j'ai réalisé que la Switch est l'une des meilleures consoles de l'histoire.

Pourtant il y a encore un an, j'avais vraiment peur qu'elle se plante. Le public perdait foi en Nintendo après l'échec cuisant de la Wii U et l'accumulation constante de décisions éditoriales incompréhensibles, et malgré toute la bonne volonté de ses fans, la firme ne pouvait pas se permettre de manquer son coup avec sa nouvelle machine.

A son annonce, le concept de la Switch paraissait incroyable, mais même si Nintendo semblait avoir appris de ses erreurs passées, le risque de flop n'était clairement pas écarté. Lancement raté, catalogue vide, technologie à la ramasse, gimmick envahissant... Il restait bon nombre de pièges sur leur chemin, et j'ai attendu le lancement de la console avec autant d'enthousiasme que de terreur.

Alors que la Switch est un incroyable succès commercial un an et quelques mois après sa sortie et qu'un nouveau Super Smash Bros. est sur le point d'être dévoilé à l'E3, je pense qu'on peut non seulement considérer que la console est une réussite, mais surtout un miracle qui a su repropulser Nintendo au top.

Un miracle, et une merveille qui a une place toute particulière dans mon cœur.

Car la Switch a réveillé quelque chose en moi que je n'avais pas retrouvé depuis l'époque de la Wii il y a 10 ans. Quelque chose d'important dans ma relation à l'art, et quelque chose qui me permet d'apprécier le jeu vidéo au maximum: Je me permets à nouveau d'être curieux.


mardi 24 avril 2018

The Great Marvel Cinematic Universe Rewatch of 2018: Phase 3

Nous y voila. La Phase 3. La dernière ligne droite.

Le Marvel Rewatch m'a fait un bien fou. Revoir tous ces films fut une expérience assez amusante et m'a permis de découvrir quelques bonnes surprises parmi ceux qui m'étaient sortis de la tête.

Mais si j'ai aimé remater les Phases 1 et 2 et écrire dessus, je dois avouer que je trépignais quand même d'impatience d'arriver à cette dernière étape.

Car la Phase 3 m'a fait tomber amoureux du Marvel Cinematic Universe grâce à ses œuvres représentant bien plus librement la vision de ses créateurs, créateurs ayant décidé de se lâcher et de proposer des films drôles, puissants, et ultra créatifs.

Des films que j'aime énormément, et qui ne semblent pas prêts de redescendre en qualité.

Sans plus attendre, montons une dernière fois à bord du train Marvel, et profitons de notre ultime voyage, de Civil War à Black Panther, avant d'arriver à notre terminus: Avengers: Infinity War.

For you consideration: The Marvel Cinematic Universe... Phase 3.

vendredi 20 avril 2018

The Great Marvel Cinematic Universe Rewatch of 2018: Phase 2

La Phase 1 du Marvel Cinematic Universe a posé les bases de ce qui s'annonçait comme étant la future plus grande franchise de l'histoire du cinéma.

Personnellement, si je peux désormais la considérer comme un bon début pour le MCU, j'étais à l'époque complètement passé à côté de la moitié de ses films. Il aura fallu attendre The Avengers pour que je m'implique dans la saga, et avec le Rewatch, j'ai enfin pu remettre mon indifférence en question et apprécier Thor et Captain America pour ce qu'ils sont.

Nous voila arrivés à la Phase 2. En 2013, j'étais excité à l'idée de voir la suite des aventures des Avengers, et, sans savoir à quoi m'attendre, je me préparais à assister à quelque chose d'incroyable avec la surexcitation fébrile d'un enfant.

Pendant le Rewatch... Malgré mon investissement et ma bonne volonté, je m’apprêtais à revivre la chute de mon intérêt qui avait failli complétement me déconnecter du MCU.

Dans cet article, nous allons donc essayer de comprendre ce qui s'est passé. Pourquoi avais-je été déçu ? Quels sont les films responsables de ce phénomène ? Et surtout, quelle a été ma réaction en 2018 alors que je suis enfin accroché à l'univers et que je sais exactement ce que j'en attends ?

De Iron Man 3 à Ant-Man, voyons ensemble comment le train Marvel s'est transformé en montagnes russes.

For your consideration: The Marvel Cinematic Universe... Phase 2.