mercredi 31 décembre 2014

Top 10 de mes Jeux/Films de l'année 2014

Ca y est, Noël est terminé, et nous sommes à deux pas de la fin de 2014 !

Pour fêter l'occasion, je pense qu'un double-article bilan est de mise.

Le premier article, celui que vous êtes en train de lire (bonjour) sera un petit Top de mes jeux et films de l'année, et le second, qui arrivera dans quelques jours, sera une rétrospective des évènements importants du blog, et une liste rapide de mes attentes pour 2015.

Pour l'instant, concentrons-nous sur le Top !

A chaque échelon, je parlerai des jeux puis des films l'un après l'autre, le tout en me limitant uniquement aux sorties 2014.

Enfin, avant de commencer, sachez que je suis mauvais pour faire des Tops.

La raison est simple: Comme beaucoup, j'ai du mal à classer mes préférences, surtout quand il s'agit de comparer deux choses incomparables. Et dans ce genre de liste, c'est inévitable.

Mais aujourd'hui, j'ai décidé de me forcer à l'exercice ! Alors, sur ce... Allons-y.



10ème:  Persona 4: Arena Ultimax / Dragons 2

Persona 4: Arena Ultimax:

Persona 4: Arena était un excellent jeu de combat enrobé de plein d'éléments à la limite du honteux. Sa suite, Ultimax, avait pour mission de peaufiner le gameplay d'exception, et de corriger tout le reste.

Si vous avez lu ma critique (voire même les deux, qui sait), vous devez donc déjà être au courant que la mission est accomplie.

Plus fun, plus complet et plus addictif, Ultimax fait tout ce qu'une vraie bonne suite doit faire, et corrige tout ce qui n'allait pas chez son prédécesseur, l'enfonçant 6 pieds sous terre par la même occasion. C'est à ce point supérieur.

Certes, le Story Mode reste d'un intérêt limité en comparaison au "jeu de base", mais au moins, il remonte largement le niveau par rapport à Arena.

Bref, si vous voulez vous éclater entre potes, en solo, ou Online, Persona 4: Arena Ultimax est une référence !


Dragons 2:

"How to Train your Dragon" premier du nom était arrivé comme un cheveu sur la soupe dans le monde de l'animation.

Joli, drôle, et intelligent, il se permettait beaucoup et explorait son sujet bien plus en profondeur que la plupart des autres productions pour enfants.

Et quand une suite à ce bijou quasi universel a été annoncée, j'étais un peu chaud/froid. Bien sûr, l'idée de retrouver l'univers du film me faisait envie, mais en même temps... Ça reste une suite. Et à moins de faire un miracle à la Toy Story 2 ou Shrek 2, il y avait beaucoup de chances que ce soit décevant.

Que nenni messire, puisque Dragons 2 s'en sort haut la main, sans pour autant détrôner son ainé certes, mais quand même !

Il fallait faire plus fort pour réitérer la claque et/ou la surprise de Dragons 1, et le pari est réussi. Le sentiment de grandeur qui se dégage de certaines scènes est assez fantastique, et la continuité du voyage initiatique du héros prend une tournure plutôt sombre avec du recul...

La réalisation est un des points qui m'a le plus frappé. Bien sûr, c'est très beau et bien écrit, mais j'ai surtout été marqué par ce point en particulier... Jamais je n'avais vu ça dans un film d'animation, et je n'ose pas imaginer le boulot monstrueux qu'il a fallu pour imaginer tout ça.

Si vous êtes fan du premier film et que vous hésitez encore à regarder celui-ci, foncez. Et si vous n'êtes pas fan, pareil, vous ne regretterez pas le détour.

Mais bon, c'est déjà fait, non ?



9ème: Mario Kart 8 / Mister Babadook


Mario Kart 8:

The King is here !

Après un épisode Wii qui en a laissé certains dubitatifs, la série Mario Kart revient en force avec un épisode HD qui pète aux yeux.

En plus d'être une des premières tuerie graphique de Nintendo (avec Mario 3D World, cette orgie visuelle constante), le jeu reprend largement son titre de "Premier Choix de Soirées entre Potes".
C'est trop long et con comme titre ça, faudra que je trouve mieux.

Quoiqu'il en soit, que vous soyez seul ou entre amis, vous passerez des heures et des heures à vous balancer des carapaces dans la tronche en écran partagé et sur le Online de qualité !

Seul problème majeur: Dès que 3 joueurs ou plus sont dans la partie en local, le jeu passe en 30 FPS pixelisé bien dégueulasse comparé à la beauté qu'est le jeu solo ou à 2...

Et quand on voit que Smash Bros. tourne constamment à fond même avec 8 joueurs à l'écran, il est dommage de constater que l'équipe de Mario Kart n'a pas repoussé les limites de la console de la même façon...

Mais bon, ça reste jouable, et rien ne peut gâcher les mois d'éclate qui vous attendent sur THE référence de simulation d'accident de kart.


Mister Babadook:

Je suis quelqu'un de peu impressionnable.

Il en faut beaucoup pour véritablement me terrifier, et les jumpscares qui, même si je les trouve réussis si utilisés avec parcimonie, sont devenus monnaie courante, et ne me font vite plus grand chose.

J'attendais avec impatience le nouveau jeu, le nouveau film qui saurait retrouver l'essence d'une œuvre d'horreur à ambiance, à installer une terreur, du moins une pression constante sur le public...

Si cette année Alien: Isolation a déjà bien réussi son coup, c'est Mister Babadook que je retiens le plus (en plus j'ai pas encore beaucoup avancé sur Alien... Chut).

Premier film de Jennifer Kent, réalisatrice australienne, en partie financé via Kickstarter, le film a pour protagoniste un personnage de conte pour enfants appelé Babadook qui décrit toutes les horreurs sur le point d'arriver à une mère et son enfant via un livre pop-up.

Étrange, n'est-ce pas ? Eh bien le résultat est d'autant plus impressionnant que, quand le Babadook passe à l'action, il n'est quasiment pas présent à l'écran, et agit plus comme une sorte d'entité étrange et malfaisante que comme un vrai monstre.

Et je me refuse de vous en dire plus, histoire de vous laisser la surprise.

Tirant de grosses inspirations de l'expressionnisme allemand et du cinéma de Méliès (et non, je ne me la pète pas en vous disant ça, les références sont carrément montrées à l'image), le film baigne constamment dans une image monotone, et rapidement assez malsaine.

Tous les éléments d'horreur sont des symboles et des représentations directes de la thématique du film (encore une fois, bouche cousue) et le message final est bien amené.

Peu de scènes terrifiantes à l'horizon (sauf UNE en particulier... Oh boy j'en ai encore des frissons), absolument zéro jumpscare, mais une pression qui monte dès les 10 premières minutes de film, qui atteint des hauteurs indécentes, et qui ne redescend qu'à la toute fin, quand le spectateur est sûr qu'il peut arrêter de serrer les accoudoirs de son siège sans avoir peur de se faire bouffer par un truc.

Un excellent premier long-métrage qui a compris ce qui faisait un film effrayant: Une bonne ambiance, un stress qui ne s'estompe jamais, une imagerie marquante et qui sert un sujet bien plus vaste semi-caché, et un monstre qui jamais ne partira.

Si vous vous plaigniez que l'horreur n'existe plus, regardez Mister Babadook... Et revenez me voir... On en reparlera.



8ème Place: South Park: The Stick of Truth / Dawn of the Planet of the Apes


South Park: The Stick of Truth:

N'avez-vous jamais rêvé d'un jeu South Park qui capture directement la magie de la série ?

Un jeu où l'on se sentirait acteur d'une des histoires débiles de la petite ville du Colorado, avec son lot d'aliens, de cacas qui parlent et de violence gratuite ?

Eh bien Mesdames et Messieurs, prosternez-vous devant le jeu qui rend enfin tout ça possible !

Un simple jeu d'enfants qui se transforme en complot mondial, une guerre de clans sans merci tournant autour du Bâton de la Vérité, l'artefact ultime, une ouverture de Giga Taco Bell louche, et une invasion de zombies nazis en colère. Bref, le chaos.

Seul "Le Nouveau", le descendant du Dragon, peut mettre fin à tout ça... Grâce à la puissance de ses pets et sa capacité à se faire des amis, lui seul pourra mener son équipe à la victoire, en respectant une seule et unique règle sacrée: "On vise pas les couilles."

The Stick of Truth, en plus d'être un RPG simple et rigolo, ressemble à un véritable épisode de South Park interactif ! Bourré de références et de blagues douteuses absolument partout, d'un mauvais goût assumé mais d'une profondeur inégalée, vous ne pourrez que vous laisser prendre par l'univers peu fréquentable de la partie d'Amérique qu'on préfèrerait oublier.

Si vous êtes fans de la série et que vous attendiez une bonne occasion de vous mettre au jeu au tour par tour, soyez heureux, car ce jeu est fait pour vous ! Et si non je m'en fous prenez le jeu quand même... On peut y tuer Kenny putain !


Dawn of the Planet of the Apes:

Rise of the Planet of the Apes, le premier opus de la saga reboot de la Planète des Singes, était une bonne surprise qui supportait son scénario très incohérent de film holywoodien pour livrer une approche assez humaniste du sujet.

Ce deuxième opus reste sur la même lancée. Même si le scénario reste incohérent sur certains points, le développement de la relation humains-singes dans un monde dévasté par la maladie est assez passionnant.

Et le fait de décider de laisser la quasi totalité des primates muets (là où il aurait pu être décidé de faire "évoluer" l'espèce à vitesse grand V pour rendre le tout moins complexe) est un bel exercice d'écriture et de direction d'acteurs.

Le travail sur le son en général est assez impressionnant d'ailleurs, presque autant que l'action et la photographie menées d'une main de maître par une équipe qui sait définitivement ce qu'elle fait.

Ce film est la preuve que le "blockbuster intelligent" existe autre part que chez Nolan, et même si l'écriture n'est pas parfaite (on sent le poids du cahier des charges sur la tête des scénaristes), elle reste largement supérieure à la majorité des films à gros budgets qu'on nous sort, et le côté divertissement rempli parfaitement son quota.

S'il vous plait, faites que le troisième film soit au niveau... Je me mets à genoux pour vous là !



7ème: The Wolf Among Us & Tales From the Borderlands / Interstellar

The Wolf Among Us:

Cette année aura été chargée pour Telltale.

La saison 2 de The Walking Dead, le début de Game of Thrones et de Tales From the Borderlands, et The Wolf Among Us... Ils ont du bosser sur beaucoup de projets très vite, et ça se sent.

Prenant place dans l'univers du comics "Fables", TWAU est un polar où les victimes sont de pauvres personnages de contes de fées, et où le shérif, Bigby le Grand Méchant Loup, essaye tant bien que mal de résoudre l'affaire malgré le fait que peu lui font confiance.

Sauf que, après un joli twist de milieu de saison, le jeu change complètement de style et se transforme en fable sociale (sans mauvais jeu de mot) où pouvoir et conspiration remplacent les têtes coupées et les coups de fusils à pompe ! Enfin, remplacer est un mot un peu fort, mais vous voyez l'idée.

Et, je dois dire... J'ai bien pris mon pied en voyant le chemin qu'ils prenaient avec l'histoire ! Et plus celle-ci avance, plus Bigby laisse sortir sa bête intérieure. 

Son combat constant pour se faire accepter en tant qu'homme de loi, tout en étant parfois obligé de se déchainer avec une violence inouïe touche toujours juste, et à côté de ça, voir le Grand Méchant Loup se transformer petit à petit et tout exploser est particulièrement jouissif !

Le plus gros problème de la série n'est finalement pas un problème du jeu en lui-même, mais de son format. Si je passe mon temps à chanter les louanges du format épisodique de Telltale Games, je trouve qu'il n'est ici pas du tout adapté.

Je me suis surpris à oublier ce qui s'était passé dans les précédents épisodes, beaucoup de temps se passant entre leurs sorties respectives, et pour un polar où TOUT est important... Ouais... Le format est un poids. Sérieusement, j'avais presque oublié pourquoi j'étais censé détester le Bad-Guy !

Malgré ça, l'univers et l'écriture restent d'exception, et la fin ouverte est tout simplement parfaite.
Juste... Faites tous les épisodes à la suite... Ca gâche une partie de l'expérience Telltale oui, mais mieux vaut ça que d'oublier tous les éléments importants entre deux chapitres...


Tales From the Borderlands:

Et oui surprise ! Tales From the Borderlands, dont seul le premier épisode est sorti, s'incruste sur la liste !

J'ai du y jouer il y a quoi, trois/quatre jours peut-être, et je suis obligé d'en parler ici. Il s'agit, tout simplement, du meilleur lancement de série Telltale jamais vu !

Je suis déjà un peu familier avec l'univers de Borderlands, et voir ce qu'ils ont réussi à faire avec, autant au niveau du gameplay que de l'humour est très satisfaisant.

Si les dernières productions du studio faisaient ressentir un surplus de projets à boucler, ce Season Premiere donne au contraire l'impression que tout leur talent a été mis au service de cet univers !

Ca faisait longtemps que je n'avais pas explosé de rire devant mon ordinateur, la dernière fois ça devait être devant... Ah bah Sam & Max Saison 3.

Oui, c'est définitif, même si j'aime beaucoup ce qu'ils font en drame, je trouve que les gars de chez Telltale excellent en humour ! Et si Tales From Monkey Island et Back to the Future avaient fait un peu tomber le niveau, Borderlands est la preuve qu'ils en ont encore dans leur chapeau !

Ca n'arrête jamais, les blagues fusent, et le nouveau type d'humour offert par le modèle Telltale est utilisé à fond pour mettre ses personnages débiles des situations quasi cartoonesques...

L'action fuse, des litres de sang sont versés toutes les 5 minutes, et les choix sont encore nombreux bref, c'est Borderlands sous son meilleur jour, dans une formule qui lui sied étrangement bien.

Seulement un épisode, et je suis déjà happé par les terres désolées de Pandora ! Je pense que le jeu mérite totalement de s'incruster comme un Bis (parce que... Bah ça commence juste quoi) aux côtés de The Wolf Among Us !

Je suis impatient de voir la suite, et croyez-moi, s'ils continuent sur cette voie là... Eh bien il aura droit à sa place dans mon Top 2015. Facile.


Interstellar:

Vous avez tous vu Interstellar.

Presque tout le monde VOULAIT le voir, presque tout le monde DEVAIT le voir, et si vous vous en fichiez, vous avez été FORCÉ à le voir.

Alors voila. Interstellar c'est un voyage ahurissant dans un univers terrifiant, avec une imagerie à pleurer de beauté et une histoire de lente fin du monde déprimante, et c'est bien.

Très bien. Vraiment très bien. Pendant presque trois heures de film, vous serez transporté ailleurs, quelque part dans une autre galaxie, et vous y resterez pendant quelques jours. 
Vous serez là à vous remémorer la fantastique musique de Hans Zimmer, les magnifiques plans de l'espace, et le final complètement fou...

Interstellar c'est très bien. Et je ne vois pas ce que je pourrais ajouter au sujet. 
Je lui ai clairement préféré certains Nolan... Mais bon sang je mentirai en disant que je n'avais pas envie de prendre une caméra et de faire un film directement en sortant de la salle !

Vous l'avez probablement vu, vous le verrez probablement encore, et ce pour de très bonnes raisons.



6ème: Persona Q /Gone Girl

Persona Q:

Fallait bien qu'il arrive celui-là.

Persona Q, le spin-off de Persona 3/4  utilisant le gameplay de Etrian Odyssey, une autre série d'Atlus, ne me donnait pas plus envie que ça.

Très franchement, je savais que ce serait bien, mais bon, je n'ai jamais touché à un Etrian Odyssey, ni à un Dungeon Crawler, du coup je ne savais pas trop à quoi m'attendre.

Résultat des courses: Je ne pensais pas autant accrocher au gameplay !

Chacune de mes sessions durent minimum deux heures tellement je prends mon pied à explorer les couloirs bizarres des donjons, ouvrir des coffres, me battre contre des ennemis toujours plus puissants, puis des ennemis VRAIMENT très puissants, dessiner ma carte (j'adore ça je sais pas pourquoi), construire mon équipe, trouver des techniques pour me servir de toutes mes capacités sans perdre trop de magie, oh bon sang je n'en peux plus !

La partie histoire quant à elle est tout aussi réussie, avec la qualité d'écriture et les personnages habituels d'Atlus, mais je pense que j'ai pas besoin de m'étendre sur ce point. Ma critique de P4 parle pour moi.

Je ne le mets pas plus haut dans la liste pour la simple et bonne raison que je n'ai pas encore beaucoup avancé dans le jeu, et que j'ai encore beaucoup à découvrir.

Mais si les autres joueurs disent vrai, alors la suite de l'aventure s'annonce encore meilleure !
Et même si je sens que je ne suis que dans la première partie, je peux déjà affirmer que Persona Q mérite sa place dans le classement !


Gone Girl:

En voyant les images et en lisant le pitch, j'ai pensé qu'il s'agirait d'un nouveau Zodiac. En surface, il est difficile de penser que Gone Girl est autre chose qu'une affaire de disparition.

Ce n'est pas forcément un mal, David Fincher nous a habitué a du très bon sur ce genre de sujets, mais quand même, il me manquait quelque chose pour être vraiment intéressé...

Et ce quelque chose, c'est ce que le twist de milieu de film m'a apporté.

Gone Girl n'est pas juste un simple polar, une simple enquête où la question principale est "whodunnit". C'est un film de psychopathe qui porte un regard assassin sur les médias et la déformation des infos et des images offertes au public.

Finalement, ce Fincher se rapproche plus d'un Se7en que d'un Zodiac, grâce à sa vision très pointue du bad-guy et des personnages impliqués dans l'affaire, qui prend très vite le pas sur l'enquête.

Je pensais avoir affaire à un polar à twists, j'ai finalement eu mieux: Un thriller machiavélique où les apparences et leur modification sont constamment au cœur de l'histoire, et où Rosamund Pike, que je connaissais pour son rôle lumineux dans The World's End, m'a mis une claque intersidérale.

Et... Je me retiens de vous spoiler et de vous faire une analyse complète du machin depuis 6 lignes, alors je pense que je vais être obligé de m'arrêter.

Gone Girl a une esthétique et un scénario fascinants, et il constitue une entrée dans l'univers de Fincher bien plus simple qu'un Fight Club ou un Se7en. Pour les non-initiés, sachez juste que ça veut dire beaucoup.

Voyez-le, c'est un moment parfois dur à passer, mais au final très satisfaisant. Ah, et faut voir The Social Network aussi... C'est bien The Social Network...



5ème: Donkey Kong Country: Tropical Freeze / Mommy

Donkey Kong Country: Tropical Freeze:

Vous le savez, j'adore Donkey Kong Country Returns.

Et cette suite confirme mon amour pour cette série.

Le jeu est maitrisé de bout en bout, de la musique au level-design, en passant par les batailles de boss et les environnements à tomber par terre de beauté !

Si vous avez aimé Returns, vous savez déjà que vous aimerez celui-ci, puisque les bases sont toujours les mêmes, et les changements apportés ne sont que des améliorations des éléments déjà existants.

Par la même occasion, tout ce qui n'allait pas a été corrigé. Et oui, quand je dis "tout" je pense en particulier aux Motion-Controls obligatoires. Cette fois-ci, vous pouvez changer et jouer à la manette sans avoir à vous tortiller dans tous les sens dès que vous voulez faire une roulade.

Bref, pas de changement de style complet à l'horizon, et heureusement j'ai envie de dire ! Il n'y a pas besoin de faire du 100% inédit pour faire du neuf. Il suffit de quelques nouveautés, et surtout d'un excellent design. Et ça, Retro Studios l'a bien compris.

Je pense que je continue de préférer Returns, rien que pour son ambiance et la surprise qu'il a été, mais Tropical Freeze est un jeu de plate-forme d'exception auquel tout le monde devrait jouer...

TOUT. LE. MONDE.


Mommy:

J'ai eu un peu peur en allant voir ce film. Quand quelque chose fait à ce point l'unanimité, pour une raison qui m'échappe, j'ai tendance à me méfier.

Pas que je sois un hipster qui ne peut pas aimer ce que les autres gens aiment, mais j'ai toujours peur de tomber de haut. Et vu la réputation de Mommy, je serais tombé de TRÈS haut.

Mais non. Juste non. Les prix, les critiques, les retours de spectateurs... Tout est justifié, et je ne peux que prendre place au milieu de la horde de fans du nouveau Xavier Dolan.

Il touche constamment juste, la réalisation est magistrale, et les acteurs donnent vie à leur rôle comme jamais un acteur aura donné vie à un rôle !

Loin d'être un film d'auteur chiant, Mommy fait ce que toute œuvre sur un sujet de société devrait faire.

C'est le genre de film qui retourne l'estomac et le cerveau, et ne vous sort pas de la tête pendant plusieurs jours.
Le souvenir de la maitrise à laquelle vous venez d'assister reste accroché bien fermement, et quand il est enfin parti, la seule envie qu'on a, c'est de voir plus de Xavier Dolan !

Mommy mérite l'amour qu'on lui apporte. Et il mérite votre amour à vous.



4ème: Shovel Knight / Alleluia

Shovel Knight:

Tout le monde parle de Shovel Knight comme de THE révélation indé de ces dernières années. Comme de ce bijou insta-culte venu de nulle part qui excelle en tout... Et le monde a raison !

Hommage vibrant au plate-former des années 80 reprenant directement des éléments de titres cultes comme Duck Tales, Megaman, ou Super Mario Bros. 3, le jeu est un bonheur pour les manettes.

Au gameplay super précis, aux graphismes enchanteurs et à la musique parfaite, il réussi quasi-instantanément à faire oublier ses mentors malgré les références, et s'affiche comme un indispensable sur tout support !

Son univers, son humour et ses personnages surprenamment attachants achèvent de faire de lui l'un des meilleurs jeux indépendants de tous les temps, voire l'un des meilleurs jeux de plate-forme de tous les temps !

D'ailleurs, je pense qu'il mérite un article à lui tout seul... Ouais... Ouais, faisons ça à l'occasion ! Je note.

Shovel Knight c'est bien, c'est drôle, c'est pas cher, et ça a une replay-value énorme. Vous serez ravi d'y avoir mis le prix, et ne pourrez plus le lâcher avant de l'avoir fini une bonne douzaine de fois !

Et si vous trouvez que la mode des jeux indés en style rétro est lourde... Eh bien peut-être, mais au moins grâce à elle, on a droit à d'excellents jeux comme celui-ci.

Et toc.


Alleluia:

Vous n'avez sûrement jamais entendu parler de ce film.

Et à raison, puisque qu'il a bénéficié d'une distribution plus que limitée, et vu son sujet, ne pourra jamais être un succès presse ou public.

Relatant de façon fantasmée l'histoire vraie des "Tueurs de la Lune de Miel" (là ça doit déjà dire quelque chose à certains), Alleluia est un délire halluciné et hallucinant ultra-violent sur deux amoureux complètement tarés.

Je l'ai vu lors de la "Nuit Fantastique", une soirée spéciale ayant pour thème... Bah... Le Fantastique (blague à part, c'est sur le cinéma de genre), et voir ça dans le programme aux côtés des Dents de la Mer, Massacre à la Tronçonneuse et Starcrash a intrigué tous les spectateurs.

Et jusqu'à la première minute d'image, personne ne savait à quoi s'attendre. Et oh boy quelle claque ça a été pour tout le monde !

Un homme qui séduit des femmes pour leur soutirer de l'argent, une de ses victimes qui tombe folle amoureuse et décide de l'aider dans ses activités, mais qui n'arrive pas à supporter de le voir avec une autre et pète un câble... Oui, vous imaginez que ça ne finit jamais vraiment bien.

Quand je dis que le film est ultra-violent, je pèse mes mots. Le sujet est poussé jusqu'au bout, et plus on avance, plus on s'habitue au malsain constant, juste pour se rendre compte qu'ils peuvent aller encore plus loin et nous retoucher là où ça fait mal. 

Et pourtant... Il y a un hic: Le film est extrêmement drôle.

Quand tout va bien, les gags sont nombreux, et si une scène est violente, vous pouvez toujours vous attendre à une réplique, un geste, n'importe quoi qui vous fera exploser de rire, sans désamorcer le sérieux du sujet pour autant.

Ceci étant aidé par la direction d'acteurs tout simplement parfaite (je suis rarement resté bouché bée devant le jeu d'un enfant) et quelques passages à la limite du psychédélique qui nous rapprochent beaucoup des personnages, aussi fous soit-ils.

Alleluia est malsain et drôle, unique et mémorable, et vous vous sentirez mal d'autant apprécier les horreurs que vous voyez.

Il a marché sur les 300 personnes présentes dans la salle. Je ne vois donc pas pourquoi ça ne marcherait pas sur vous ! 
Offrez donc un peu d'amour à ce bijou que malheureusement trop peu de gens connaissent.

Sauf si vous êtes jeune et/ou facilement impressionnable. Faites-moi confiance, vous voulez pas être témoin de ça.



3ème: Bayonetta 2 / Guardians of the Galaxy

Bayonetta 2:

AH ! VOILA ! BIEN FAIT !

Quand Bayonetta 2 a été annoncé en exclusivité Wii U, beaucoup ont hurlé en disant que la console était morte d'avance, et que les "gamins" de chez Nintendo ne méritaient pas une suite à un si bon jeu.

Et ben PAF ! La Wii U se vend de plus en plus, demeure pour le moment la console avec le plus d'intérêt de la Next-Gen, et Bayonetta 2 est un chef-d’œuvre du jeu d'action !

Fluide en toutes circonstances, beau à tomber, fun et complètement Over the Top du début à la fin (les boss de plus en plus immenses, les situations totalement pétées, etc), le jeu vous attrape, vous maintient fermement, et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière minute de gameplay !

Au moment de poser mon Gamepad et de contempler le générique de fin, j'ai commencé à rigoler en réalisant à quel point le titre est la revanche ultime de Nintendo. Et la revanche ultime de Platinum Games aussi, puisque le premier jeu a été un vilain flop au niveau des ventes...

Qu'est-ce que vous voulez que je dise bon sang ? C'est génial ! C'est énorme ! Vous ne me croyez pas ? Tout le monde en a déjà parlé, et tout le monde a adoré ! Si vous êtes pas sûr regardez n'importe quel critique au monde, vous n'aurez plus de raison d'hésiter !

Alors sortez, payez-vous une Wii U, et jouez à Bayonetta 2 ! En plus, le premier jeu est offert en bundle avec, et le portage et les nouveautés spéciales Nintendo déchirent.



Guardians of the Galaxy:

Guardians of the Galaxy est une énorme surprise. Purement et simplement. Pour tout le monde.

Peu de gens connaissent le groupe de super-héros, et quand une adaptation ciné a été annoncée aux côtés de Captain America, Thor et Avengers, beaucoup (dont moi) se sont gratté la tête.

"Pourquoi pas après tout, ça changera des films Marvel habituels, et puis ça a l'air un peu rigolo..."

Ah ah, si j'avais su... Le film est une des adaptations de comics les plus fun de tous les temps, et ne se prend que très rarement au sérieux.

Les vannes fusent, les références aussi, et James Gunn, le réalisateur, a réussi à ne pas se laisser bloquer par la construction purement Marvel (le cahier des charges doit être exactement le même que celui d'un Avengers ou Iron Man), voire à s'en servir dans certains moments clés de l'intrigue !

Le tout accompagné par ce bon vieux Awesome Mix Vol. 1, LA compilation des années 60/70 par excellence !

L'univers est génial et m'a vraiment donné envie de lire les comics (ce qui m'arrive peu croyez-moi), et la surprise a été d'autant plus forte que quelques mois auparavant, j'avais été extrêmement déçu par Captain America 2 !

Bref, je n'attendais rien du film, personne n'en attendait rien même, et il s'est finalement révélé être une petite perle d'écriture qui restera dans les mémoires comme l'un des meilleurs films Marvel de tous les temps !

Et je pèse mes mots.



2ème: Super Smash Bros. for Wii U / Her

Super Smash Bros. for Wii U:

En voila une autre de raison d'acheter une Wii U !

Je pense que j'ai déjà été assez clair, j'adore Super Smash Bros. à la folie, et ce nouvel opus est le plus abouti de tous.

On sent que la console crache tout ce qu'elle a, et le résultat est là: Super Smash Bros. 4 a ravi toutes les attentes, et la mienne en particulier !

Seul le Online qui décide parfois de méchamment ramer est décevant au final, il n'est jamais agréable de faire un match For Glory en mode diaporama, et quand on tombe sur des anonymes à l'autre bout du monde, c'est un risque.

Mais bon fuck, les bonnes parties sont plus courantes que les mauvaises, et le jeu est bien trop bon et peaufiné pour lui en vouloir.
Le Smash à 8 est déglingué, le roster est quasi parfait, le gameplay a été équilibré et peaufiné à l'extrême...

C'est juste bien, c'est juste fun, c'est juste beau bordel... C'EST JUSTE BEAU ! C'EST SMASH !!

GET A FUCKING WII U !!!

(NdA: Pac-Man > Ton âme)


Her:

Déjà responsable de "Max & les Maximonstres" et "Dans la Peau de John Malkovich", le réalisateur Spike Jonze est revenu en force avec ce qui sera surement considéré à raison comme son chef-d’œuvre.

Her, l'histoire d'un homme qui tombe amoureux d'une intelligence artificielle, est un film très difficile à décrire...

Bien sûr, je peux vous dire que c'est une histoire d'amour absolument fantastique qui porte un regard original sur un sujet de science-fiction vieux comme le monde, mais ce n'est pas satisfaisant...

Dans un style similaire à Lost in Translation, Her est un film qui se vit. Les couleurs chaudes et la musique vous emmènent ailleurs, et toute l'histoire se vit de manière sensorielle...

Pas qu'il n'ait que ça pour lui, non non, il y a quand même un sujet derrière, abordé avec intelligente (artificielle, qu'est-ce qu'on rigole putain) via l'histoire des deux protagonistes, et on se laisse très vite porter par cette dernière.

Pour vraiment parler de ce qui fait la force du film, il faudrait que je puisse retourner à l'instant où je suis sorti de la salle, en larmes, et complètement retourné par ce que je venais de voir.

Je pleure peu au cinéma, mais cette fois-ci, je n'ai pas résisté.

C'est pour moi, encore une fois avec Lost in Translation, la définition même du Feel Good Movie.

Je ne parle pas de ces comédies plus ou moins réussies ou le seul intérêt et de vous faire passer un bon moment et où on sait dès la première minute que tout ira bien.

Non, j'utilise le terme au sens littéral ici. Ce genre de film à la réalisation et à la photographie apaisante et nous englobe dans une sorte de bulle de confort, et où tout est fait pour pousser l'immersion jusqu'au bout...

Une véritable immersion, où le film transcende ses limites tout en racontant une belle histoire...

C'est ça, Her. On se sent bien en le voyant. Et chaque fois qu'il arrive quelque chose à un des personnages, on ressent pour lui. C'est sûrement pour ça que je suis sorti en larmes: Le film a réussi son boulot. 
Et tout simplement: Le film est bon. Excellent.

Je ne peux que vous inciter à vous pencher dessus. C'est une expérience que vous aurez bien du mal à oublier, et qui n'a aucune chance de vous décevoir.

Je suis à ce point confiant en cette perle.



1er: Danganronpa 1 & 2 / The Grand Budapest Hotel

Danganronpa 1 & 2:

Et oui, fallait bien s'y attendre.

Si vous avez lu ma critique de Danganronpa: Trigger Happy Havoc, vous savez ce que je pense de ce chef-d’œuvre d'écriture.

Déprimant et pourtant rempli d'espoir, aux personnages barrés et à l'écriture toujours magistrale, bourré de twists tous plus hallucinants les uns que les autres, et à l'originalité qui n'est plus à prouver.

Voila, vous vous souvenez maintenant ? Eh bien c'est pareil pour sa suite: Goodbye Despair.
Ni meilleur, ni moins bon, elle reste au même niveau d'excellence que son ainé, et fait tout ce qu'une suite devrait faire.

Jouant sur vos connaissances déjà énormes de l'univers du premier jeu et de son fonctionnement, il reprend le contrôle dès les 20 premières minutes en révélant le gros twist final du premier jeu au nouveau groupe, et part dans un délire tout autre...

Le jeu de massacre a toujours lieu bien sûr, mais maintenant, on sait comment ça marche, et la question principale n'est plus "Pourquoi sommes nous là, et qu'est-ce qu'il s'est passé dehors ?", mais "Comment tu fais pour ignorer la putain de première partie !"

En partant sur des bases saines, l'écriture réussit encore à surprendre le joueur toute les 5 minutes, et ce jusqu'au final aussi pétant que celui du premier !

Je n'ose pas imaginer le nombre d'heures d'écriture qu'il a fallu aux scénaristes pour réussir à créer une histoire originale, répartir aussi bien ses éléments sur les 20h de l'aventure, le tout en transformant les deux jeux en une œuvre unique qui ne peut pas se séparer d'une de ses parties...

Mais ils l'ont fait. Tellement bien...

Si Trigger Happy Havoc nous rabaissait au même niveau que les protagonistes pour nous faire ressentir le même désespoir et la même incompréhension constante qu'eux, Goodbye Despair se sert du fait que l'ont connait déjà le fin mot de l'histoire en choisissant de l'ignorer, et ainsi rajouter une couche au mystère de Jabberwock Island.

Et quand la résolution arrive et que le mind-fuck est passé, on réalise à quel point c'était génial, et à quel point ça va être compliqué de se remettre d'une telle expérience.

Danganronpa 1 & 2 sont violents, déprimants, perturbants, et je ne peux que me prosterner devant la toute puissance du diptyque, le meilleur jeu de l'année, voire l'un de mes jeux préférés de tous les temps.

"PUNISHMENT TIME !"


The Grand Budapest Hotel:

Je ne suis absolument pas familier du cinéma de Wes Anderson.

N'ayant vu qu'un seul de ses films (Fantastic Mr. Fox, excellent), je m'étais quand même fait une petite idée de son cinéma et de son univers, et quand The Grand Budapest Hotel a été annoncé, j'étais surexcité !

Après un mois d'attente insoutenable, le film est enfin sorti, et j'ai pu le voir dans des conditions optimales (dans une salle comble d'ailleurs). Résultat:

Je me suis rarement autant éclaté au cinéma ! Le film, en plus d'être drôle, est une série de gags visuels et de plans tous plus barrés et colorés les uns que les autres, et le rythme ne se ralentit jamais.

Prenant place dans la fictive République de Zubrowka pendant l'entre deux guerres, cette histoire d'héritage, de meurtre et de trahison se transforme en grande aventure aux quatre coins du pays, et part dans tous les sens sans jamais nous laisser une minute pour souffler.

L'action file à tout allure, et il est facile de rater une punch-line, un gag ou un détail du décor, sans jamais que cela devienne épuisant.
L'énorme casting, quant à lui, est une raison à part entière de regarder le film.

Chaque acteur joue son rôle à la perfection, et même si certains grands noms sur la liste ne sont là que pendant peu de temps, leur apparition est toujours mémorable (Mother Fucking Bill Murray bordel de merde !).

Inspiré du travail de Stefan Zweig, ce grand tableau animé de 1h40 est un bonheur pour les yeux et les oreilles, avec ses grandes fresques colorées et sa musique typée traditionnel qui nous donnent envie d'en voir toujours plus !

Si vous n'êtes pas convaincu, déjà honte à vous parce que vous ratez le meilleur film de 2014, et ensuite, je n'aurai que trois choses à dire pour vous convaincre: La meilleure scène de course de luge de tous les temps, Ralph Fiennes à son meilleur, et: https://www.youtube.com/watch?v=H22fZWySJ50

Also Jeff Goldblum. Si ça ne vous suffit toujours pas, vous n'avez pas de cœur. Nom de Zeus que c'est énorme...



Et voila. Le dernier article de 2014 est terminé !

J'espère vous avoir donné envie de découvrir (ou redécouvrir) deux/trois bons trucs, surtout les moins connus.

Ce genre de Top est vraiment compliqué à faire pour moi, mais le pari est réussi ! Et puis ce sera peut-être plus simple en 2015, n'est-ce pas..?

Sur ce, je vous souhaite une Bonne Année d'avance, et à dans quelques jours pour la deuxième partie du double-article !

Bye-bye, et vous bourrez pas trop la gueule ce soir !